Marc est un policier de 39 ans, bisexuel, qui subit depuis plusieurs mois une situation intolérable. Un de ses jeunes collègues l’a, pense-t-il, aperçu alors qu’il sortait d’une boîte de nuit gay.
Les quolibets, les insultes, les médisances se multiplient. Le collègue fait courir la rumeur, se cache pour crier « tarlouze ! » sur le passage de Marc avant de disparaître. En présence d’autres policiers du commissariat, il s’est exclamé : « Tu te rends compte, il paraît qu’il y a des homos dans la police » avant d’éclater de rire. Marc constate que certains regards ont changé, que des collègues parlent de lui à voix basse en souriant.
Il est actuellement en arrêt maladie, il se dit malheureux, mal à l’aise et appréhende sa reprise de travail. Il culpabilise, il a « mal à l’intérieur », a envie de pleurer, de trouver appui et soutien. Il ne sait que faire car s’il démissionnait, il se retrouverait sans ressources alors qu’il a la responsabilité d’une famille.
Marc, 39 ans, bisexuel et policier, qui se fait traiter de « tarlouze » et qui subit les médisances et les insultes au travail. C’est ça la biphobie