Stop aux violences sexistes et sexuelles
SOS homophobie appelle à manifester, partout en France, contre les violences sexistes et sexuelles à partir du 19 novembre et jusqu'au 25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Aujourd’hui, les violences sexistes et sexuelles sont omniprésentes et quotidiennes dans notre société : être une femme, c'est vivre des outrages sexistes, du harcèlement, des agressions verbales, physiques et/ou sexuelles, des viols.
Lorsqu'elles refusent de céder aux "avances", les femmes s'exposent plus encore à la violence physique, verbale et sexuelle.
Parce que le sexisme est à l'origine des LGBTIphobies, les femmes lesbiennes, bies et/ou les personnes trans sont doublement victimes de ces agressions, d'une part en raison de leur genre et de leur identité de genre, d'autre part en raison de leur orientation sexuelle ou amoureuse.
En 2021, le Rapport sur les LGBTIphobies publié par SOS homophobie mettait en lumière le fait que 60% des agressions physiques et verbales à caractère lesbophobe dans l’espace public ont lieu lorsque les femmes sont identifiées comme formant un couple, notamment lors de démonstrations d'affection en public.
Aucune sphère n’est épargnée, aucun répit n’est accordé aux femmes victimes : les violences sexistes et sexuelles, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie surviennent tant dans l’espace public, qu'au travail, qu'à l’école, sur les réseaux sociaux, dans les parcours de santé, dans le sport et dans les médias.
Il faut que cela cesse ! L'État doit agir !
Les médias, politiques, dirigeant·es d’entreprises et tou·tes les décideurs et décideuses doivent prendre conscience de ce fléau et lutter, chacun·e à leur échelle, contre les propos et toutes les formes de violences sexistes, sexuelles et LGBTIphobes.
Il n'est plus tolérable d'organiser des "débats" n'ayant d'autre raison d'être que de permettre à la haine sexistes et/ou transphobes de s'exprimer. Il n'est plus possible d'accepter que naissent de nouvelles discriminations, comme celle entre les femmes cis et les personnes trans dans l'accès à l'IVG. Il est impératif et urgent de prendre des mesures d'ampleur et d'y accorder les moyens nécessaires, tant en termes de prévention que de lutte contre les auteur·es et d'accompagnement des victimes.